Lettre à Elise
Mais je ne suis pas Ludwig Von...
D’ailleurs je ne suis pas sourd
Quoique
Quand je ne veux pas entendre…
Je suis juste mélomane
Et ses concertos pour piano
Enchantent mes oreilles
Et au-delà
Tu ne peux plus donner ton sang, snif, dis-tu
Louable était cette démarche
(Pour un temps) suspendue…
Alors donne tout ce que tu peux donner
Tes ressources sont comme un grand lac tout bleu
Comme un ciel infini
L’eau fraîche au promeneur assoiffé
Une gourmandise à celle qui ne peut la payer
Distribue des sourires des bises des caresses
Comme la semeuse à la terre affamée
Ses pleines poignées de blé
Une grande gerbe d’optimisme et de fleurs
A la ronde désenchantée
Imagine
Tout ce que tu peux donner
Donne donne donne encore
Et chacun réconforté
Ragaillardi
Te
le rendra ma chère Élise
De mille manières
D’une voix qui chante
D’un corps qui danse
D’un regard ému
Éblouissant
D’un sourire
Comme le monde a besoin de toi
De moi de nous
De cette pulsation radieuse
Comme un flux inaltérable
Ton sang noble
A n’en pas douter
Coule coule
Dans tes veines bleues.